La Grande Motte Architecture
Jean Balladur est choisi par l’état, en 1962 pour concevoir, ex-nihilo, une station balnéaire. Ce qui n’est pas encore La Grande Motte deviendra l’oeuvre de sa vie et le rêve de tout architecte : construire sur une page blanche, la cité idéale. Ils n’auront été que deux, avant lui, au XXe siècle, à pouvoir relever ce défis : Oscar Niemeyer à Brasilia et Le Corbusier à Chandigarh.
Pendant près de 30 ans, Jean Balladur donnera le meilleur de lui-même dans ce projet unique en France et en Europe. Il dote La Grande Motte d’une personnalité architecturale qui marquera les esprits et ne laissera pas indifférent, créant, souvent, d’interminables polémiques.
Il confère à la ville une « histoire » qu’il puise à la source des civilisations disparues telles ces pyramides tronquées inspirées du site précolombien de Teotihuacan. Il fait de son projet de ville, une utopie réalisée : la ville est un parc de 22 000 arbres où le piéton et le cycliste sont rois. L’Art est de toutes parts, il a une « valeur d’usage » et prend les formes les plus diverses, fontaines, douches, jeux pour enfants.
Quelques 40 années après sa fondation officielle, le 1er octobre 1974, le temps des polémiques a cessé. Vient le temps de la reconnaissance et de l’affirmation de soi. L’oeuvre de Jean Balladur est aujourd’hui étudiée par les écoles d’architecture de l’Europe entière. La presse spécialisée se penche sur ce phénomène. Les créateurs, designers s’inspirent dorénavant de la « cité des pyramides ».
Parcourez les quelques pages de ce site pour découvrir la genèse, les audaces, l’histoire de celles et ceux qui ont bâti La Grande Motte.